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Tour de Bretagne à la Voile |
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avec Ouest-France du 18 au 24 mai 2003 |
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Dimanche 18
Lundi 19
Mardi 20 et Mercredi 21
Jeudi 22
Vendredi 23
Samedi 24
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Présentation Difficile d'imaginer un parcours plus complet que celui du Tour de Bretagne. Depuis les remparts de Saint-Malo jusqu'à Lorient et les Courreaux de Groix, les pièges qui attendent les navigateurs sont multiples et de natures si différentes... Revue de détail Courants et têtes de roches On dit parfois de la Manche qu'elle est piégeuse, âpre et qu'elle peut décider sur un coup de dés de la victoire ou de la déception. N'en croyez rien, elle est parfois bien pire... Entre Saint-Malo et le Raz de Sein, les courants règnent en maîtres : pour peu que le vent soit contraire, les navigateurs du Tour de Bretagne savent qu'ils devront composer avec des renverses de courants brutales, affronter des mers désordonnées quand le vent s'oppose au jusant, chercher l'abri du flot en allant jouer à flirter avec des têtes de roches... Un exercice qui demande une bonne évaluation du risque raisonnable, une parfaite maîtrise de la navigation et des nerfs solides quand un bord mal négocié peut se traduire dans le meilleur des cas par un décrochement du groupe de tête et dans le pire par un échouage peu glorieux. Les passages à niveau risquent d'être nombreux dans ce tour de Bretagne 2003 : le Cap Fréhel devrait constituer un des premiers juges de paix de la première étape entre Saint-Malo et Saint-Quay Portrieux. Le contournement de l'île de Bréhat, de même que l'arrivée sur l'île Tomé et ses veines de courants erratiques seront à coup sûr des moments délicats à négocier avant de trouver le havre de Perros-Guirec. La troisième étape entre Perros-Guirec et Brest devrait être particulièrement sélective : le nord de l'île de Batz, les abords des roches de Portsall ou le chenal du Four ont déjà montré par le passé leur capacité à redistribuer les cartes au gré d'une renverse mal négociée ou d'une option particulièrement audacieuse dans les contre-courants. Le royaume des tacticiens Passé le raz de Sein, la navigation devient moins impitoyable. C'est ici que les fins tacticiens vont pouvoir exprimer leur talent. Une bascule du vent de quelques degrés va devenir impérative à bien négocier. La victoire pourra se jouer à quelques secondes comme ce fut le cas en 2001 à Loctudy où les futurs vainqueurs du Tour de Bretagne, Gildas Morvan et Charles Caudrelier-Bénac s'imposèrent de moins d'une longueur de bateau à l'arrivée à Loctudy devant leurs adversaires directs pour la victoire finale. En programmant une journée de parcours tactiques dans les courreaux de Groix au départ de Lorient, le comité d'organisation du Tour de Bretagne 2003 offre la possibilité à certains équipages de se remettre en selle en conclusion de l'épreuve. Une épreuve sans concession Quoi qu'il en soit, le Tour de Bretagne couronnera à nouveau un équipage complet. Il aura fallu négocier les pièges de la Manche, composer avec les aléas de la météo, montrer qu'on est aussi à l'aise en manoeuvre, en vitesse pure et en navigation. Les écarts sont souvent infimes entre les concurrents à l'issue de chaque manche. Le classement par points récompense ceux qui se sont toujours montrés aux avant-postes, qui n'ont pas connu de passage à vide, qui ont su être réguliers. Au bout du compte, ce sont toujours les duos les plus homogènes qui finissent par l'emporter. En ce sens le Tour de Bretagne récompense aussi la véritable association de compétences, la qualité des relations humaines qui peuvent naître au sein d'un équipage de double, la vertu d'un collectif plutôt que la simple adjonction des talents. C'est aussi ce qui en fait sa force. |
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